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https://youtu.be/U-pVz2LTakM

 

 

 
 

 

 

Quelques pensées qui m’ont beaucoup apporté

dans la vie (et qui m'apportent encore) :

 

« L’homme est un roseau, le plus faible de la nature,

mais c’est un roseau pensant »

 

"Le silence éternel des effaces infinis m'effraie."

 

"J'ai mes brouillards et mon beau temps au dedans de moi"

 

Pascal

 

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Mémorial du 23 novembre 1654

 

Bernard COUSIN déclamant !

 


 

- « Le fétu de paille sur la plage s’imagine que l’océan se déchaîne contre lui » (proverbe Chinois)

 

 

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Capture d’écran 2012-10-17 à 16.04.16« Homme ! libre penseur – te crois-tu seul pensant

Dans ce monde, où la vie éclate en toute chose ?

Des forces que tu tiens ta liberté dispose,

Mais de tous tes conseils l’univers est absent.

 

Respecte dans la bête un esprit agissant…

Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;

Un mystère d’amour dans le métal repose :

Tout est sensible ! – Et tout sur ton être est puissant !

 

Crains dans le mur aveugle un regard qui t’épie :

A la matière même un verbe est attaché…

Ne le fais pas servir à quelque usage impie.

 

Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;

Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,

Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres. »

 

 

link

 

https://soundcloud.com/bernard-cousin/nerval-2-vers-dor-s

 

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- « Les lois de la pesanteur s’appliquent aussi à la diction » (BC…)

 

- « Au royaume des aveugles les borgnes sont rois » (valable pour la Terre entière et pour tout le monde)

 

- « Aime tes amis avec modération car ils peuvent devenir tes ennemis. Hais tes ennemis avec prudence car ils peuvent devenir tes amis » (Proverbe Arabe)

 

- « Le monde est fou. Mais pour ceux qui ne sont pas sur un chemin d’éveil – quel qu’il soit (excepté les extrémistes religieux et les femmes) – ils deviendront encore plus fous. » (BC…)

 

- « Ce monde n’est pas le nôtre, il appartient à d’autres puissances. » Wagner.

 

- "Avec l'âge le kaléidoscope de la vie ne nous fascine plus."

Wagner

 

- "Le monde n'est que partiellement civilisé..."

 

- "La genèse n'est point achevée"

- "Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même le plus effacé, alors seulement nous serons heureux."

Saint Exupéry

 

- "On ne se fait pas de VIEUX AMIS" BC

 

 25052012303 - copie- "Je ne connais qu'un seul devoir et c'est celui d'aimer."

Albert Camus 

 

- "Doutez mais sans redouter."

 

 

 


 

- "Ecoute! Tu as droit à l'action, mais seulement à l'action, jamais à ses fruits... Ne prends jamais pour motif d'action le fruit de cette action." 

 

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*

 

"Ce qu'il te faut voir, ton œil humain ne peut pas le saisir; mais il y a un œil divin, et cet œil, voici, Je te le donne. Contemple Moi en Mon Yoga divin."

 

Krishna - la Bhagavad Gîta -

 

BGphoto

 

(à comparer avec : "Tu ne peux pas voir ma face, car l'Homme ne peut me voir et vivre"

Exode XXX 20 - 23)

 

 

 


 

Capture d’écran 2012-05-14 à 11.10.18« Pour moi la réincarnation est une évidence lumineuse… J’ai eu des preuves personnelles de sa réalité… Je sais d’où je viens et où je vais… J’aimerais vous en dire beaucoupCapture-d-ecran-2012-05-14-a-11.07.45.png plus, mais vous touchez là au plus secret de mon jardin secret et atteignez les limites de ce qu’il m’est permis de dire… »

Monique Deschaussées in « Musique et spiritualité »

 

 

 

"Est-ce que l'âme des violoncelles est emportée dans le cri d'une corde qui se brise?"

 

Villiers de l'Isle-Adam

 

 

 

Le Voyageur

 

Il disait : autrefois j'ai connu l'Atlantide

les sables de l'Égypte auprès du Pharaon

ensuite je fus prêtre et servis Apollon

 

On me revit sur terre dans la Rome chrétienne

puis à Jérusalem, près du Temple détruit

je devins Chevalier par l'Orient instruit

 

En tous temps, en tous lieux, initié aux mystères

me voici parmi vous revenu

cherchant à retrouver dans les lois des sept mondes

un secret oublié que jadis j'ai connu

 

Les siècles passeront, vous me verrez encore

exilé sur la terre et toujours obstiné

à chercher le chemin de la seule patrie

où je veux loin d'ici

vivre d'éternité !

 

Lazare Iglésis (1925 2012)

 

 

*

 

« Paris septembre – novembre 1819

 

Cher oncle, je vais bientôt quitter ce pays, où je ne saurais vivre. Je n’y vois aucun homme aimer ce que j’aime, s’occuper de ce qui m’occupe, s’étonner de ce qui m’étonne. Forcé de me replier sur moi, je me creuse et je souffre. La longue et patiente étude que je viens de faire de cette société donne des conclusions tristes où le doute domine. Ici le point de départ en tout est l’argent. Il faut de l’argent, même pour se passer d’argent. Mais quoique ce métal soit nécessaire à qui veut penser tranquillement, je ne me sens pas le courage de le rendre l’unique mobile de mes pensées. »

   Capture-d-ecran-2014-01-20-a-09.01.50-copie.png

« Je sens en moi une vie si lumineuse qu’elle pourrait animer un monde, et je suis enfermé dans une sorte de minéral… »

 

« Par leur seule physionomie, les mots raniment dans notre cerveau les créatures auxquelles ils servent de vêtements. »

 

Louis Lambert - Balzac

 

 

 

« Aussi, peut-être un jour le sens inverse de l’ET VERBUM CARO FACTUM EST, sera-t-il le résumé d’un nouvel évangile qui dira : et la chair se fera le verbe, elle deviendra la parole de dieu. »

 

Pensée XXI de « Louis Lambert »

Balzac

 


*

 

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"La vie est vraie

 et n'est pas mâyâ."

 

COMMÉMORATIVE DE
SRI AUROBINDO

Sorbonne 5 Décembre 1955

 

Message adressé par le Swâmi Siddhéswarânanda, de l'Ordre de Râmakrishna 

 

 

 


 

 

 

"J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort...

 

Jean Cocteau

 

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J’ai une grande nouvelle triste à t’annoncer : je suis mort. Je peux te parler ce matin parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre.

 

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Chez nous la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je ne parle pas de la vitesse qui se déplace d’un point à un aute, mais de la vitesse qui ne bouge pas, de la vitesse elle-même. Une hélice est encore visible, elle miroite ; si on y met la main, elle coupe. Nous on ne nous voit pas, on ne nous attend pas, on peut nous traverser sans se faire de mal. Notre vitesse est si forte qu’elle nous situe à un point de silence et de monotonie. Je te rencontre parce que je n’ai pas toute ma vitesse et que la fièvre te donne une vitesse immobile rare chez les vivants. Je te parle, je te touche. C’est bon, le relief ! Capture-d-ecran-2012-04-05-a-10.39.01.pngJe garde encore un souvenir de mon relief. J’étais une eau qui avait la forme d’une bouteille et qui jugeait tout d’après cette forme. Capture-d-ecran-2012-04-05-a-11.47.10.pngChacun de nous est une bouteille qui imprime une forme différente à la même eau. Maintenant retourné au lac, je collabore avec sa transparence. Je suis Nous. Vous êtes Je. Les vivants et les morts sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d’un sou, les quatre images d’un jeu de cubes. Un même ruban de clichés déroule nos actes. Mais vous, un mur coupe le rayon et vous délivre. On vous voit bouger dans vos paysages. Notre rayon à nous traverse les murs. Rien ne l’arrête. Nous vivons épanouis dans le vide.

Je me promenais dans les lignes. C’était le petit jour. Ils ont dû m’apercevoir par une malchance, un intervalle, une mauvaise plantation  du décor. J’ai dû me trouver à découvert, stupide comme le rouge-gorge qui continue à faire sa toilette sur une branche pendant qu’un gamin épaule sa carabine. J’arrangeais ma cravate. Je me disais qu’il allait falloir répondre à des lettres. Tout à coup je me suis senti seul au monde, avec une nausée que j’avais déjà eue dans un manège de la foire du Trône. L’axe des courbes vous y décapite, vous laisse le corps sans âme, la tête à l’envers et loin, loin, un petit groupe resté sur la terre au fond d’atroces miroirs déformants.

Je n’étais ni debout, ni couché, ni assis, plutôt répandu, mais capable de distinguer, ailleurs, contre les sacs, mon corps comme un costume ôté la veille. Capture-d-ecran-2012-04-05-a-10.57.52.pngSurtout que j’avais souvent remarqué à Paris, dans ma chambre, au petit jour, cet air fusillé d’une chemise.

J’avais cet air là de vieux costume, de chemise par terre, de lapin mort, sans l’avoir, puisque ce n’était pas moi, comme la chambre à laquelle on pense et la même chambre dans laquelle on se trouve. Alors j’eus conscience d’être la fausse chambre et d’avoir franchi par mégarde une limite autour de laquelle les vivants, sans lâcher prise, arrangent leurs jeux dangereux.

Avais-je lâché prise ? Je me sentais sorti de la ronde, débarqué en somme, et seul survivant du naufrage. Où étaient les autres ? Je te parle de tout cela, mais sur le moment ; je ne pouvais les situer, ni toi, ni moi, ni personne.Capture-d-ecran-2012-04-05-a-10.54.41.png

Une des premières surprises de l’aventure consiste à se sentir déplié. La vie ne nous montre qu’une petite surface d’une feuille pliée un grand nombre de fois sur elle-même. Les actes les plus factices, les plus capricieux, les plus fous des vivants s’inscrivent sur cette surface infirme. Intérieurement, mathématiquement, la symétrie s’organise. La mort seule déplie la feuille et son décor nous procure une beauté, un ennui mortels.

Constater cela me suppose sorti du système. Il est donc anormal que je constate. Je ne constaterai plus dans quelque temps. Ce temps représentera-t-il chez vous une seconde ou plusieurs siècles ? Bientôt je ne comprendrai plus ce que je suis, je ne me souviendrai plus de ce que j’étais, je ne viendrai plus parmi vous. Ah, solitude ! Nageur noyé, déjà je fonds ! Déjà je suis écume ! Tu sais j’ai peine à trouver des mots qui répondent aux choses que j’éprouve. Aucune puissance ne m’a défendu cet essai d’éclaircir les mystères, mais je me sens un drôle de coupable, car je suis déjà l’organisation que je dénonce. Et je ris moi-même, comme les affiliés se voyant trahis par un novice mal au courant de leurs secrets, tellement j’ai de peine à expliquer ma pénombre.Capture-d-ecran-2012-04-05-a-10.37.43.png

Mais du reste, ce que je te raconte n’est-il pas un simple reflet de ce que tu penses ? Je ne dis pas cela pour construire autour de toi un piège de glaces. Je m’exprime encore trop humainement pour ne pas me méfier de moi.

Ce qui m’étonne, c’est que je te parle comme tes livres, que je sache si bien ce qu’ils contiennent. J’étais de ceux qui doutent. Tu ne me grondais pas. Tu ne m’expliquais pas. Tu me traitais comme un enfant, comme une femme. J’étais naïvement ton ennemi.

Je te demande pardon. C’est pour te demander pardon que j’ai fait l’étrange effort d’apparaître. La poésie ressemble à la mort. Je connais son œil bleu. Il donne la nausée. Cette nausée d’architecte toujours taquinant le vide, voilà le propos du poète. Le vrai poète est, comme nous, invisible aux vivants. Seul, ce privilège le distingue des autres. Il ne rêvasse pas : il compte. Mais il avance sur un sable mouvant et, quelquefois, sa jambe enfonce jusqu’à nous.Capture-d-ecran-2012-04-05-a-11.52.47.png

Maintenant je dénombre tes mécanismes. Je comprends ta pudeur que je confondais avec ma nuit.

Avec le public, j’ai souvent pris pour des ébauches tes pages discrètes comme les blocs de quartz où l’eau solide pense une forme dont un angle seul apparaît.

Et tes givres, tes décalcomanies, ce mot de l’énigme écrit à l’encre sur une feuille pliée vite en deux que tu ouvres ne contenant plus qu’un catafalque. Et, dis moi, lorsque les naufragés du Ville de Saint-Nazaire racontent qu’ils virent tous, la nuit en pleine mer, un Casino avec des marches, des lampions, des massifs de lauriers roses ; la mer, la brume et la faim, ne firent-ils pas œuvre de poète ? Voilà qui ne relève pas de cette hallucination individuelle que te reprochent tant d’aveugles. Mais ces gens de la felouque étaient accordés par la souffrance. Je ne souffrais pas avant de mourir. Maintenant ma souffrance est celle d’un homme qui rêve qu’il souffre. Ce rêve est généralement provoqué par quelques douleurs.

Tout cela, tout cela s’apparente au tour dont je viens d’être victime. On dirait que c’est un vieux mort qui te parle. Il est si tôt que la relève ne m’a même pas encore trouvé. Capture-d-ecran-2012-04-05-a-10.35.05.pngJe suis auprès de ma mère. Je te vois dans ton lit et je me vois dans la pose d’un homme myope qui cherche son lorgnon sous un meuble. Je commence à me dissoudre. Pour que tu comprennes, il faudrait multiplier à l’infini le mensonge que fait une boulette qu’on roule avec le bout de ses doigts croisés l’un sur l’autre.

 

Je voudrais qu’on me dise depuis combien de temps je suis mort."

 

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voir aussi : COCTEAU et les illuminés

 

 

 

 

"On ferme les yeux des morts avec douceur; c'est aussi avec douceur qu'il faut ouvrir les yeux des vivants.Capture d’écran 2013-01-01 à 17.35.03

 

Un artiste peut ouvrir, en tâtonnant, une porte secrète et ne jamais comprendre que cette porte cachait un monde.

 

Lorsqu'une œuvre semble en avance sur son époque, c'est simplement que son époque est en retard sur elle.

 

Ce que le public te reproche, cultive le, c'est toi.

 

L'extrême limite de la sagesse, voilà ce que le public appelle folie.

 

Il y a des vérités qu'on ne peut dire qu'après avoir obtenu le droit de les dire*.

 

Que pense la toile sur laquelle on est en train de peindre un chef-d'œuvre? "On me salit. On me brutalise. On me cache." Ainsi l'homme boude son beau destin."

* Simplicius : Ah oui? Par qui?

réponse : (!...)

 


 

"Jadis la vieillesse était une dignité,

aujourd'hui elle est une charge!"

 

 

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Chateaubriand - Mémoires d'outre-tombe - 1830 !

 

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Bernard COUSIN DECLAMANT !

 

PENSEES (N° 2)

 

*

 

  "L'imagination, hélas! Presque totalement abolie chez le plus grand nombre, à notre époque d'agressive et stérilisante saturation."

 

Eugène Canseliet préface de 1964 au "Mystère des cathédrales"

 

 

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*

 

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"Ne fait-il pas plus froid? Ne voyez-vous pas sans cesse venir la nuit, plus de nuit? Ne faut-il pas allumer les lanternes avant midi?"Capture d’écran 2012-04-04 à 21.33.53 - copie-copie-1

 

"... nous les initiés : il nous faut dès lors apprendre à bien oublier, à bien ignorer, en tant qu'artiste! Et pour ce qui en est de notre avenir, on aura de la peine à nous retrouver sur les traces de ces jeunes Egyptiens qui la nuit rendeCapture d’écran 2011-08-21 à 09.38.28nt les Temples peu sûrs, qui embrassent les statues et veulent absolument dévoiler, découvrir, mettre en pleine lumière ce qui, pour de bonnes raisons, est tenu caché."

 

Nietzsche - le Gai Savoir

 

 

"Or en tant que phénomène visuel, et comparée aux manifestations antérieures de la vie, l'existence des hommes modernes montre une pauvreté, un épuisement indicibles, eCapture-d-ecran-2012-08-04-a-08.23.37.pngn dépit de l'invraisemblage bariolage qui ne peut satisfaire que le regard le plus superficiel... sous la férule de l'instant!"

 

Nietzsche "Considération inactuelles IV"

 

(écouter aussi mes lectures de Nietzsche :) 

Bernard COUSIN DECLAMANT ! _

 


 

 

"Jusqu'à quarante ans l'Homme est en Egypte."Capture d’écran 2011-08-20 à 16.25.23

 

L. Cl. de Saint-Martin (dit "le philosophe Inconnu")

 

 


 

 

"La déroute et la destruction des passions, tout en étant un bien n’est pas un bien ultime ; la découverte de la Sagesse est le bien suprême. Quand il sera retrouvé, tout le monde chantera."

 

Philon d’Alexandrie

 

 

 


 

 

"Goethe, qui dans son besoin de scruter le fond de la nature, embrasserait volontiers l'univers, se trouve sur un pied d'infériorité à l'égard du savant qui a passé toute sa vie à l'étuGoethede de quelque branche spéciale."

 

Conversations de Goethe avec Echermann - 16 avril 1825

 

 

 

 


 

  " Ce que l’Homme ne veut pas apprendre par la Sagesse

il l’apprendra par la souffrance."

 


 

O Vous! Qui pensez que la réincarnation n'existe pas en voilà une preuve flagrante ! N'est-ce pas troublant?!


J'ai bien regardé ses mains et je ne pense vraiment pas que ce soit un trucage! Et puis pourquoi parler tout de suite de trucage?! Ne faut-il pas plutôt s'émerveiller, nous occidentaux "saturés de l'horreur moderne" comme disait Péladan, de la confirmation d'une belle et grande loi cosmique?

Evidemment il faut bien se renseigner sur cette notion car ce n'est pas évident! Mais il ne faut ni l'ignorer ni la mépriser... ni la déformer. Il y a tant de témoignages... Mais vraiment, celle-ci me semble particulièrement grandiose!

D'ailleurs ne dit-on pas - paraît-il, en Inde, où je ne suis jamais allé, - qu'on appelle l'occident : "les pays où on ne croit pas à la réincarnation"...

Que les aveugles voient et que les oreilles s'ouvrent!

 

Capture d’écran 2012-09-01 à 09.29.42

 

Attention! Ceci n'est qu'une image - il faut faire :

  link

 

Et il y en a d'autres d'enfants pianistes prodiges!

 

 

http://www.koreus.com/video/enfant-5-ans-piano.html

 


« Prenez trois hommes au hasard des rues : ils auront nécessairement quelque chose à m’enseigner. Les qualités de l’un me serviront de modèle, les défauts de l’autre d’avertissement. » CONFUCIUS

"Je crains le jour où la technologie dépassera les capacités humaines. Le monde risque alors de voir une génération de parfaits imbéciles." 
EINSTEIN

   
   

LE GOUFFRE

 

 

Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant.

- Hélas ! tout est abîme, - action, désir, rêve,

Parole ! et sur mon poil qui tout droit se relève

Mainte fois de la Peur je sens passer le vent.*

 

En haut, en bas, partout, la profondeur, la grève,

Le silence, l’espace affreux et captivant…

Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant

Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve.

 

J’ai peur du sommeil comme on a peur d’un grand trou,

Tout plein de vague horreur, menant on ne sait où ;

Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres,

 

Et mon esprit, toujours du vertige hanté,

Jalouse du néant l’insensibilité.

- Ah ! ne jamais sortir des Nombres et des Etres !

L’AVERTISSEUR

 

Tout homme digne de ce nom

A dans le cœur un Serpent jaune,

Installé comme sur un trône,

Qui, s’il dit : « Je veux ! » répond « Non ! »

 

Plonge tes yeux dans les yeux fixes

Des Satyresses ou des Nixes,

La Dent dit « Pense à ton devoir ! »

 

Fais des enfants, plante des arbres,

Polis des vers, sculpte des marbres,

La Dent dit : « Vivras-tu ce soir ? »

 

Quoi qu’il ébauche ou qu’il espère,

L’homme ne vit pas un moment

Sans subir l’avertissement

De l’insupportable vipère.

 

Baudelaire – Les Fleurs du Mal – Apport à la troisième édition

 Capture-d-ecran-2012-11-01-a-07.51.23.png

 

 

LE REVE D’UN CURIEUX

A F.N.*

 

Connais-tu comme moi la douleur savoureuse,

Et de toi fais-tu dire : « Oh ! l’homme singulier ! »

- J’allais mourir. C’était dans mon âme amoureuse,

Désir mêlé d’horreur, un mal particulier ;

 

Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.

Plus allait se vidant le fatal sablier,

Plus ma torture était âpre et délicieuse ;

Tout mon cœur s’arrachait au monde familier.

 

J’étais comme l’enfant avide du spectacle,

Haïssant le rideau comme on hait un obstacle…

Enfin la vérité froide se révéla :

 

J’étais mort sans surprise, et la terrible aurore

M’enveloppait. – Eh quoi ! n’est-ce donc que cela ?

La toile était levée et j’attendais encore.

 

 * les phrases en gras sont de mon initiative,

la dédicace à F.N. est de Baudelaire.

"O Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !

Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !

Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,

Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

 

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !

Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,

Plonger au fond du gouffre. En fer ou Ciel qu’importe ?

Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !"

 

derniers vers du poème "le voyage"

 

Baudelaire les Fleurs du Mal 

 

https://soundcloud.com/b_cousin/baudelaire

 

 

  Bernard COUSIN DECLAMANT !

 

 

 

 

Nous sommes les derniers de notre caste

Il ne nous reste plus très longtemps à vivre

nous sommes les petits marchands de bonheur

les artisans de mots cordiaux

Bientôt viendront nous relever

les foules au sang trop mou

les mécaniciens de la gloire du fer

et les industriels de l'amour

dont la vie est remplie de principes et de machines

Qui ne disposent que de 7 minutes pour caresser la fiancée

et de trois secondes pour la poésie

Avec des nerfs d'acier pareils à des rails

Ce n'est pas une insulte mais une flatterie

De midi à midi et demi ils iront manger

Ainsi donc, amourachez-vous des porteurs de miracles

Nous sommes les dernières lézardes

que le progrès n'a pas encore envahies

Aimez-nous tant qu'il reste du temps encore

Nous, les petits marchands de bonheur

les artisans de mots cordiaux.

 


 

  « Tout aboutit toujours au bien

et si tout ne se termine pas bien c’est que ce n’est pas fini ! »

 

 

 


 

  "Nous rêvons de voyages à travers l'universCapture-d-ecran-2012-12-31-a-18.13.40.png mais l'univers est en nous; c'est en nous et nulle part ailleurs, que se trouvent l'éternité, le passé et l'avenir."

 

Novalis

 

 


 

"Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements."

 

 

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  V. Hugo :

 

- "Pour qui n'interroge pas le Tout, rien ne se révèle".

 

- "Un poète est un univers dans un Homme" 

 

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  Capture-d-ecran-2013-10-20-a-12.54.56.png

 

UN VICTOR HUGO
DONT ON PARLE PEU…

 

Capture d’écran 2012-04-07 à 18.14.41

 

 

Quelques extraits de la préface de Gustave Simon (1923) :VH.JPG

 

« Ces documents sont restés plus de trente ans dans les tiroirs de Victor Hugo vivant. Il y a trente-sept ans que Victor Hugo est mort, il y a près de soixante ans que ces cahiers existent, il y a dix-sept ans que je les ai en ma possession…

Celui qui publie ces pages n’est qu’un greffier. Il a vu dans sa vie déjà longue, trop de choses qui lui auraient paru jadis invraisemblables, aujourd’hui réalisées, pour qu’il se permette de discuter…

Capture d’écran 2011-09-21 à 09.49.45A chaque séance, il (VH) prend un intérêt plus grand à ces manifestations, il écrit ce qui est dicté par la table. Il pose des questions parfois fort étendues, et sa curiosité le pousse à converser avec les esprits supérieurs, à entamer des discussions philosophiques, littéraires et historiques et même, après la séance, à rédiger une note pour exprimer son désaccord avec son interlocuteur…

Il y a toujours au moins deux personnes à la table, mais jamais Victor Hugo n’y a posé les mains…Mais quand Victor Hugo est absent, les réponses des tables revêtent le même style et la même forme…

Charles Hugo… est médium… Cette fonction est fort absorbante et assez épuisante…

Vacquerie… au début ne croyait pas aux tables…

… se tenant d’abord sur la défensive, mais finalement impressionnés par la production des phénomènes…

Alors, si ce n’est pas l’esprit de Victor Hugo absent ou présent, si ce n’est pas Vacquerie, si ce n’est pas Charles, ce sont donc vraiment des esprits ? Je ne conclurai pas…

Il y a, comme l’a écrit Camille Flammarion tout un monde à découvrir… « Nous ne devons pas nous attendre à entrer en relation avec les morts dans les mêmes conditions qu’avec les vivants. Ils n’ont pas de corps matériels doués de sens, de perception physiques ; autres êtres, autre monde… »

Victor Hugo n’a jamais désespéré de ravir son secret à l’invisible et à l’inconnu…

Le cercueil est une oreille ouverte. On y entend déjà le ciel et on y entend encore la terre…

Oui le langage de Victor Hugo était souvent biblique ; oui, le langage des tables est souvent biblique… »

 

Maintenant voici quelques extraits de séances particulièrement intéressantes :

 

 

 

Séances des 10 et 17 décembre 1854, neuf heures du soir :

 

Capture-d-ecran-2013-01-05-a-08.30.31.png

 

Galilée :
« Dans le langage céleste, l’homme ne s’appelle pas l’homme…Dieu ne
s’appelle pas Dieu ; il n’y a pas de mots là où il n’y a pas de
corps ; ces mots sont de la matière dont vous faites de l’idéal, l’infini
est anonyme ; l’espace, le temps sont des inconnus effarés qui courent
dans l’immensité…

Votre langue est une
convention : votre langage est la fumée de votre bouche ; il met des
nuages sur les étoiles ; les vrais astronomes ne sont pas plus véridiques
que les faux ; tous les télescopes humains sont dans un à peu près ;
tu me dis : - je veux le ciel véritable et non le ciel imaginaire ;
je veux le firmament réel, les constellations réelles, les soleils réels… Qu’on
m’apporte l’infini, qu’on m’apporte le mystère ; je demande la carte du
tombeau, l’itinéraire de la résurrection… Je suis président de la cour
d’assises de la nuit… Pas une étoile ne parlera. Les conjurés de l’ombre se
tairont tous et la société secrète des astres cachera Dieu…

Moi, Galilée, je déclare
ignorer le contenu de l’infini ; j’ignore où cela commence et où cela
finit… Je vois des astres… des étoiles… des constellations… Je suis pris dans
un prodigieux tournoiement de la roue aux moyeux d’or. Où cela va-t-il ?
Je n’en sais rien. La nuit est l’ornière des étoiles… Je suis un ignorant de
l’inconnu… La carrière de marbre noir laisse de temps en temps deviner la
statue au statuaire… Le firmament est une énorme énigme avec des millions de
clefs…

Dieu ne compte que jusqu’à un. »

link 

https://soundcloud.com/b_cousin/galil-e

 

 

 

Les 2 et 6 janvier 1854 "l'esprit" d'André Chénier se manifeste et raconte ses impressions pendant et après son exécution ! :

 

 

2 janvier 1854 neuf heures et demie du soir 

 

« L’homme monte sur l’échafaud. Le bourreau l’attache à laCapture-d-ecran-2013-04-24-a-12.10.45.png bascule. La demi-lune se referme sur son cou. L’âme des guillotinés s’envole par un carcan. L’homme alors a une seconde effroyable. Il ouvre les yeux et voit un panier plein de boue rougeâtre, c’est le fond de l’égout des échafauds, et sa tête lui dit : Je vais être là. Non, lui répond son âme. Le spectacle vient de changer. Au lieu d’une boue, il voit un océan, au lieu du sang il voit la lumière. Par cet égout il est entré dans le ciel. O terreur ! ô joie ! ô réveil ! ô prodigieux baiser ! ô agenouillement ! ô essor ! l’âme s’envole et reste à genoux. Elle reste enfant et devient oiseau. Mais ô surprise ! elle se sent lentement envelopper d’une forme diaphane, le ciel se fait miroir. Elle se voit. Elle est belle. Elle a vingt ans. Le corps ne cache plus l’âme, il la reflète. L’âme n’est plus enfermée dans la matière. La beauté n’est plus la chair… Je me reconnais et pourtant je n’ai plus de sens. Je suis vivant et pourtant je ne porte plus le poids de la vie. Il coule de la lumière dans mes veines transparentes. Je reçois de l’infini par tous mes pores… Une ligne lumineuse sépare ma tête de mon corps… La mort m’apparaît à la fois sur la terre et dans le ciel, tandis que mon corps, transfiguré par le tombeau s’enfonce dans les béatitudes de l’éternité, je vois, à des distances immenses au-dessous de moi, mon autre corps que le bourreau jette aux vers, ma tête qui roule dans les ruisseaux, ma plaie qui saigne, ma guillotine qu’on lave, ma chevelure qui pend au bout d’une pique et mon nom qu’on insulte. Alors j’entends une voix qui dit : Gloire à Chénier ! et je vois descendre du fond des cieux une auréole sur mon front… »

 

6 janvier 1854 six heures du soir 

 

Capture d’écran 2013-04-24 à 12.08.07« C’était la guillotine qui finissait en rayonnement. C’était le bourreau qui s’achevait en Dieu. C’était le semeur de mort qui récoltait l’immortalité. Je naissais dans le grand berceau. Je sortais vivant de l’ombre et j’étais plein de rosée comme un lys au printemps. Toute âme est la fleur de son tombeau. Le ciel est un bouquet. Le parfum des cimetières est le plus doux. Une rose qui sort d’un mort est toujours respirée par Dieu… »

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Il y a trop de monde sur Terre et ça va empirer!

 

 

 

Tolstoï, très hypocritement propose dans "la sonate à Kreutzer"Capture-d-ecran-2011-09-17-a-08.03.43.png une solution austère pour mettre fin à l'humanité. Hypocritement 1°) parce qu'il expose ses idées par la bouche d'un autre 2°) parce qu'il aurait eu lui-même treize enfants ne donnant pas ainsi l'exemple!

Malheureusement cet écrit audacieux se termine par le drame de la jalousie du plus petit Bourgeois!

 

 

 

« …Vivre pour quoi ? Si l’on ne poursuit aucun but, si la vie nous a été donnée pour elle-même, nous n’avons pas de raison de vivre. S’il en est ainsi, les Schopenhauer… et tous les boudhistes ont parfaitement raison. Et s’il y a un but, il est clair que la vie doit s’arrêter lorsque le but est atteint…Capture-d-ecran-2013-04-24-a-12.49.33.png

…De toutes les passions, la plus forte, la plus perfide, la plus opiniâtre est la passion sexuelle, l’amour charnel ; par suite si l’on supprime les passions et la dernière, la plus forte de toutes, l’amour charnel, la prophétie s’accomplira, les Hommes s’uniront, le but de l’humanité sera atteint, et elle n’aura plus de raison de vivre…

L’espèce humaine doit, pour se maintenir dans la lutte contre les autres animaux, se rassembler en un tout comme un essaim d’abeilles et non se multiplier à l’infini… Le genre humain doit disparaître ?… C’est aussi indubitable que la mort. A en croire la doctrine de l’Eglise le monde aura une fin, selon l’enseignement de la science cette fin est inévitable. Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que l’enseignement de la morale aboutisse aux mêmes conclusions ?…La passion sexuelle, quelle que soit la mise en scène qui l’entoure est un mal, un mal horrible qu’il faut combattre, et non encourager comme on le fait chez nous. »*

 

Tolstoï – « La sonate à Kreutzer »

 

* J’ai choisi les phrases les plus mesurée

s. Les autres, je n’ai pas osé les recopier… !

 

(NDR)

 


 

 

musique de fond :

 

  Il s’agit de « la nuit transfigurée » de Schöenberg pour sextuor à cordes. L’œuvre est tout empreinte d’un Wagnérisme attardé et de Brahms.

 

 

 

https://youtu.be/dH6OYES5F5s?list=RDdH6OYES5F5s

Il s'agit ici du 1er mouvement du 4è concerto grosso en la mineur de G.F. Haëndel qui apparaît dans "le testament d'Orphée" au moment où Cocteau (jouant le poète) retrouve sa place dans notre époque.Capture-d-ecran-2012-05-07-a-18.40.03.png
J'ai également utilisé cette musique dans mon adaptation de Zanoni (B. Lytton) en référence, précisément, à Cocteau.
Capture-d-ecran-2012-11-12-a-10.30.04.png

 

      

 
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