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Ce personnage ma fascine depuis très longtemps pour les raisons suivantes :

 

24 janvier 1712, Berlin - 17 août 1786, Potsdam
24 janvier 1712, Berlin - 17 août 1786, Potsdam

24 janvier 1712, Berlin - 17 août 1786, Potsdam

1 - sa préférence pour les militaires et les pages

2 - ses rapports avec J. S. Bach

3 - ses rapports avec Voltaire

4 - ses rapports avec la Franc-Maçonnerie

5 - sa sœur Frédérique Sophie Wilhémine de Prusse fut Margrave de Bayreuth (1709 - 1758)

 

C'est dans un livre très mauvais que je tente d'approfondir la connaissance de cet homme ; (cependant quelques citations viennent de ce livre.)

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Mais, las, de sa sexualité, pas un mot,

de Bach un petit paragraphe,

de Voltaire, pas grand chose,

de la Franc-Maçonnerie, une ligne!

 

Trop de sujets délicats pour qu'on en parle vraiment. Sa politique et ses guerres, Ah! ça! Oui!

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Je vais donc tenter de dépoussiérer tout ça grâce à mes lectures historiques, musicales et maçonniques.

 

1 - Sa sexualité :

 

Je ne suis pas médecin, je ne suis pas psychologue, mais un événement dans sa vie me parait suffisamment important pour comprendre quelque chose au domaine délicat de la sexualité. Ah! Je sais! On peut me reprocher de considérer l'homosexualité comme dû à un traumatisme! Mais en tout cas, pour Frédéric II, de traumatisme il y en a bien eu. Et lequel!

 

Enfant puis adolescent il fut un être sensible aimant la musique et la poésie.

"Ce qu'il lit en forçat ce sont les philosophes, les moralistes, tous ceux qui se sont penchés sur les énigmes de l'homme et de la création."

 

Homosexuel? Il fut même joué par une femme dans un certain film!

 

Comme beaucoup il eut un grand ami, Keith.

 

Son père Frédéric-Guillaume 1er, n'était qu'une brute épaisse.

 

 

"Surnommé "le Roi-Sergent" c'est un personnage austère, colérique, connu pour frapper des hommes au visage avec sa canne ou battre des femmes dans la rue, en justifiant ces explosions de violence par une prétendue indignation religieuse. Frédéric-Guillaume met un point d'honneur à ce que l'éducation de son fils corresponde à ses vues strictes et rigides. Aussi interdit-il l'apprentissage du latin ou de l'histoire au-delà de la Renaissance, n'en voyant pas l'utilité. La littérature, la musique ou la danse ne trouvent pas davantage grâce à ses yeux."

Il méprisait son fils et aimait l'humilier, l'enferma même en prison. Fou de colère devant cette grande amitié entre son fils et Keith il eut la bonne idée de lui faire couper la tête devant le jeune Frédéric horrifié et terrorisé.

Ensuite, en effet, peut-être, pour notre héros ce sera la recherche éperdue d'un père idéal?...

On aimerait une psychanalyse rétroactive sur ce cas et cette expérience abominable.

 

"Si le Roi veut absolument que je me marie... j'obéirai : après cela, je planterai là ma femme et je vivrai à ma manière... Mais je laisserai à ma femme la même liberté... La seule pensée de ma femme m'est une chose si odieuse que je n'y puis penser sans aversion...

Sans le dire il aime à se trouver au milieu de ces grands garçons primitifs et sains"*...

* Mais peut-être était-ce pour autre chose que ce à quoi l'on pense...

 

N'étant pas historien et ne voulant pas faire un travail d'historien ou de psycho-quelque-chose je renvoie mes lecteurs à Wikipédia qui résume très bien ce passage de la vie de notre triste héros - dans le paragraphe Adolescence.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_II_(roi_de_Prusse)

 

Voici une partie du plan que nous propose Wikipédia :

 

 

On voit nettement l'importance quasi exclusive qu'on donne à ses actions guerrières et politiques et fort peu à son côté artiste. C'est ce que nous allons développer ici.

Mais suivons mon plan :

 

 

 

2 - Frédéric II et J. S. BACH

 

 

Frédéric II jouait de la flûte et il en jouait bien.

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Il était compositeur aussi. Voici la quasi totalité de son œuvre. Notoirement il a du talent !

 

https://www.youtube.com/watch?v=58BS7NNHAf4

Des films ont été réalisés sur cette entrevue historique qu’est la visite de Bach (1685 – 1750) chez Frédéric II !

 

Le film ici narre la rencontre le à Potsdam

entre le compositeur Jean-Sébastien Bach à 62 ans avec le roi de Prusse âgé de 33 ans au cours de laquelle celui-ci aurait imaginé le thème de l’Offrande musicale.

Cette rencontre est un fait attesté par les journaux de l’époque, rappelé par Frédéric II lui-même et par les fils de Bach.

Cependant, certains points de cette rencontre restent incertains. Le roi a-t-il joué intégralement le thème ? Celui-ci a-t-il été modifié, complété ou imaginé totalement par Bach ?

Le film propose une version moyenne entre ces deux extrêmes, thème royal ou composition de Bach.

Une des premières scènes situées un jour précédant le présente le roi imaginant, par essais successifs à la flûte, le thème qui sera proposé au roi.

Celui-ci amorcé par quelques notes hésitantes au clavier par Frédéric II au cours de la rencontre est immédiatement repris et complété par Bach.

Jean-Sébastien Bach oppose ensuite un refus net à la demande du roi d’improviser une fugue à 6 voix.

On assiste avant cette scène centrale à l'essai par Jean-Sébastien Bach de nouveaux piano-forte du constructeur Johann Gottfried Silbermann.

Le compositeur leur trouve des qualités mais les estime encore très imparfaits.

Autour de cette rencontre se déroule une intrigue complexe mettant en scène la famille du roi et celle du musicien, deux fils de Jean-Sébastien, Wilhelm Friedemann et Carl Philipp Emanuel, compositeurs à la cour de Potsdam, accompagnateurs du roi flûtiste, sa belle-fille Johanna, la sœur du roi Anne-Amélie, son père Frédéric-Guillaume Ier, le compositeur Johann Joachim Quantz.

 

La rencontre a lieu le 7 mai 1747.

 

1 - Dans la version ci-dessous Bach est vieux, timide et obéissant et Frédéric est un jeune coq autoritaire, méfiant, sceptique et méprisant, assez désagréable. C’est en Allemand mais on devine tout. Les « Messieurs » du début et de la fin ne sont là que pour indiquer qu’à « Sans-Souci » on parlait Français. Dans cette version c’est Frédéric II qui improvise le thème (non simpliste) qu’il donne à Bach comme devoir.

 

https://youtu.be/WdmcabpiGYU

2 - Dans la version suivante (sous-titrée en Anglais) Bach est plus fringuant et capricieux, Frédéric est plus jeune et respectueux, mais un peu ambigu, Bach semble un peu mal à l'aise! Et là le thème n'est pas donné par l'Empereur mais par Bach qui semble l'improviser sur un des piano-forte de Frédéric sans le moindre développement. Il fait son rebelle!

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=K7ww5HC-iWE

 

Le thème à six voix sera en effet travaillé par Bach, plus tard, et l’offrira au Roi en « offrande ». Ce sera « l’Offrande musicale » l’une des dernières, des plus belles et des plus savantes fugues du Cantor de Leipzig.

Pour en comprendre la beauté et le génie la petite animation suivante est un bon exemple, lisible par tous, mais avec un son déplorable !

https://www.youtube.com/watch?fbclid=IwAR3D3NZ3f2hwiAsaYLqbzGna8Ru5dGpdsANI-qDjBtoB37SGCgMJMqjkTdc&v=xUHQ2ybTejU&feature=youtu.be

 

Ah ! Majesté ! Quand vous improvisâtes (vraiment ?…) ce thème pour mettre le vieux Bach dans l’embarras, vous imaginiez-vous qu’il sera à l’origine de maintes interprétations jouées jusqu’en 2021 ? Et qu’il fut même arrangé de diverses façons ?

Ici je vous propose d’entendre l’adaptation qu’en a fait Anton Webern (1883 – 1945 le Maître du sérialisme!)

C’est une version très intéressante et très claire et pour le son et pour l’image.

 

 

- Version de Webern : https://www.youtube.com/watch?v=akG5Rjo5m4Q

 

- Version à l'orgue : https://www.youtube.com/watch?v=6ps9e1edDrE

 

- Version piano : https://www.youtube.com/watch?v=UmmHlTZBw1A

 

 

 

 

3 - Frédéric II et Voltaire (1794 - 1778)

 

 

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Frédéric adorait et admirait la langue française et on parlait Français à "Sans-Souci" - son célèbre château (que j'ai visité) non loin de Berlin. Il estimait que l'Allemand était une langue pour "charretier"!

 

https://www.francemusique.fr/emissions/histoires-de-musique/le-philosophe-et-le-despote-eclaire-77006

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Une amitié rêvée :

 

Frédéric II, le despote éclairé, le  roi-philosophe garde toute sa vie son admiration pour la culture française. Dans cette langue il écrit et lit nombre d’ouvrages. . Dévoré par la curiosité de converser avec le prince des Lumières, il prend enfin sa plume. D’emblée le ton est flatteur. Naît alors une correspondance où tous deux retrouvent en l’autre un esprit également curieux, ouvert et correspondant à leurs espoirs : Voltaire doit être l’ami, le guide, le mentor ; Frédéric doit être le prince éclairé, sensible aux idéaux des Lumières, le roi-philosophe. Durant quatre années, de 1736 à 1740, Voltaire et Frédéric « ont rêvé et se sont rêvés ». L’aboutissement de cette première phase de relation est la parution de l’Anti-Machiavel,  réfutation par Frédéric du Prince de Machiavel. Si l’ouvrage, largement corrigé par Voltaire, marque l’apothéose de la relation épistolaire entre les deux hommes, il sonne aussi le glas de la période d’idéalisation de cette relation. (Wikipédia)

« Avant de connaître Voltaire, Frédéric écrivait un français embarrassé, raboteux et lent. Les réfugiés qui l'entouraient avaient apporté le parler d'une certaine date : privé de la continuelle impulsion de la vie, ce parler conservait des façons de dire tombées en désuétude, il lui manquait par contre celles que l'usage établit insensiblement et par lesquelles s'exprime le génie de la langue. Enfin, à force de prêcher devant des auditoires mélangés, les pasteurs l'avaient alourdi de germanismes qui allaient au rebours du mouvement naturel et qui dénotaient la secte, le conventicule. A force de travail, Frédéric apprit le français de France et le français de son siècle, courant, délié, précis, admirablement propre à l'analyse et au jeu des idées. »

 

 

Avant d’inviter Voltaire à « Sans souci » leur correspondance fut colossale. Dans le livre ci-dessous : 683 pages, (je ne lirai pas tout) mais je fournis ici un extrait d’une réponse de Voltaire au roi qui lui demandait conseil.

 

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

On voit, dans la citation ci-dessous la précision respectueuse de Voltaire à l’égard de Frédéric et le haut niveau de conseils en versification. Niveau si haut, si affiné que même les romantiques qui suivront n’auront pas tant de scrupules !

 

« Je vois, de temps en temps, de petits défauts de langue impossibles à éviter : car, par exemple, comment auriez-vous deviné que nourricier est de trois syllabes et non de quatre ? Que aient est d'une syllabe et non pas de deux ? l'Epître que vous daignez m'adresser, monseigneur, est une bien belle justification de la poésie et un grand encouragement pour moi… Si j'osais éplucher cette Epître (et il le faut bien, car je vous dois la vérité), je vous dirais, monseigneur, que trompette ne rime pas avec tête, parce que tête est longue, et que pette est bref et que la rime est pour l'oreille et non pour les yeux. Défaites par la même raison, ne rime point avec conquêtes ; quêtes est long, faites est bref. Si quelqu'un voyait mes lettres, il dirait : voilà un franc pédant qui s'en va parler de longues et de brèves à un prince plein de génies. »

 

 

 

 

Frédéric II échangera également avec d’Alembert.

 

Je veux rappeler ici le grand écrivain et versificateur que fut Voltaire.

La Henriade : 118 pages d’Alexandrins

Tragédies : 31 – comédies : 16

etc...

Il fut couronné sur la scène de la Comédie Française.

 

 

 

Même s’il eut du succès, aujourd’hui, de son théâtre, il ne reste RIEN. Peut-être reprend-on de temps en temps « Zaïre » et « l’Orphelin de la Chine » (repris à la comédie Française il y a quelques dizaines d’années.) Aujourd’hui il est toujours lu et apprécié pour son esprit caustique épris de justice (il nous en faudrait un maintenant…!)

Donc Voltaire acceptera l’invitation pressante de Frédéric pour Berlin et Sans-Souci.

Il y fut et cela finit mal ! Deux caractères aussi bien trempés que ces deux là ne pouvaient guère rester ensemble… Son séjour dura de 1750 à 1753.

 

Hé bien Voltaire va maintenant nous permettre de faire un lien avec le chapitre suivant.

N'a-t-on pas dit qu'il était Franc-Maçon?

N'a-t-on pas dit qu'il avait été initié peu de temps avant sa mort et que la cérémonie ne fut que pour l'honorer?

Hé bien ! dans les contes maçonnique de Pierre Danlot (Ed. du Prieuré) un conte s'intitule "L'initiation de Voltaire, à Londres en 1727", on trouve la préface suivante :

"L'histoire officielle retient de Voltaire qu'il fut initié en France, à Paris, dans la loge des Neuf Sœurs le 7 avril 1778, deux mois avant sa mort.

L'histoire officieuse soutient qu'il fut initié bien avant, en Angleterre, lors de son exil chez lord Bolingbroke entre 1727 et 1728, à Rainbow's Tavern. La lecture de ses Correspondances semblent vouloir appuyer l'histoire officieuse sans apporter de preuves tangibles cependant."

 

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

 

 

 

4 - Frédéric le Grand et la Franc-Maçonnerie.

 

Sujet délicat aux informations contradictoires.

 

Une chose est certaine : il a été Franc-Maçon.

Mais les avis divergent en ce sens :

- Il fut initié très jeune et il a fondé une Loge à Sans-Souci, mais il n’y fut guère présent.

- Il est à l’origine des ultimes grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA).

 

Avec ça débrouillons-nous…

 

Frédéric II a été initié à l’âge de 26 ans, alors qu’il était prince héritier : l’initiation ayant eu lieu dans une auberge de Brunswick la nuit du 15 août 1738. Contre la volonté de son terrible père (maçonophobe) qui n'en fut jamais informé. En une nuit il reçut les 3 grades.

 

 

 

Certes, selon un tableau célèbre il a procédé lui-même, en 1740, à l’initiation de son beau-frère, le margrave Frédéric III de Brandebourg-Bayreuth.

 

 

 

Henri et Ferdinand, les autres frères de Frédéric II furent également initiés, tout comme son neveu et héritier Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse de 1786 à 1797. Après lui, son fils Frédéric-Guillaume III qui accepta, dès le début de son règne, que son nom fût utilisé à titre de protecteur ou de patron de la franc-maçonnerie prussienne. Pour ce qui nous concerne ici,

On notera simplement que son fils Frédéric-Guillaume IV (1795-1861) fut également initié et qu’il initia lui même son autre fils, Guillaume 1er, roi de Prusse de 1861 à 1888.

 

On aura noté les liens importants qui unissaient la dynastie des Hohenzollern à la franc-maçonnerie, liens qui furent notamment confirmés le 20 octobre 1798 par un édit de Frédéric-Guillaume III qui, dans le prolongement de Frédéric le Grand, accordait une position privilégiée aux trois Grandes Loges de la Vieille Prusse. »

 

 

 

Devant tant de « Frédéric » il ne faut pas s’étonner si la Maçonnerie actuelle s’y perd un peu et qu’on hésite et alterne entre un Frédéric peu actif dans cet Ordre et un autre créateur des plus hauts grades… Ce ne sont peut-être pas les mêmes...

Et en effet Paul Naudon pense qu'il y a une confusion avec Frédéric de Brunswick.

D'autres pensent que Frédéric le Grand aurait pu prendre ce nom "de Brunswick" comme pseudonyme maçonnique.

 

En effet dans le livre déjà cité sur l'abondante correspondance de Frédéric II et de Voltaire (Ed Magic Bookworld) dans la première note nous lisons une précision bien embarrassante :

 

"Frédéric, roi de Prusse, né le 24 janvier 1712.

Les uns l'appellent Frédéric III* parce que son aïeul et son père se nommaient aussi Frédéric ; les autres le nomment Frédéric II parce que son père était moins connu sous le nom de Frédéric que sous celui de Guillaume ; mais il n'y a pas de contestation sur le titre de Grand qu'on lui donne communément en Europe."!

* Et je l'ai vu appelé ainsi également dans un autre texte très sérieux!...

Un autre Frédéric II peut aussi semer le trouble, empereur très intéressant : Frédéric de Hohenstaufen mais qui n’est pas de la même époque (1215 – 1250).

 

 

 

Note : il est bien évident que le Frédéric que Dante, dans son enfer, propulse dans les plus basses fosses (vu la date de l’écriture de la « Comédie » écrite de 1303 à 1321) ne peut être que Frédéric de Hohenstaufen ...

 

Je l'illustre aussi par le style architectural qu'il a créé :

 

 

 

Cependant dans le site public du SCDF on trouve le document suivant qui semble régler tous ces questionnements :

 

Souverain Grand Commandeur ! Le titre ultime! Il aurait donc été à la tête de tous les hauts grades du REAA et même peut-être le fondateur des trois ou quatre derniers... et d'un autre plus secret : les "Noachites" ou "Chevaliers Prussiens"!

(Cependant dans son  livre "Origine et gouvernance du REAA..." Cl. Collin, Grand-Commandeur honoraire, ne fait que peu référence à ce personnage.)

 

Malgré cela on trouve encore des écrits du XVIIIè siècle où il est traité de "fallacieux personnage"...!

D'autres sources très sérieuses affirment que Frédéric II auteur de la Constitution des hauts grades n'est qu'une fable. Ils les auraient même détestés, voire interdits.

 

En plus dans les « Rites maçonniques égyptiens » de Robert Dachez chez (« Que sais-je ?) » je trouve l’information étonnante suivante :

 

 

« Une société secrète intelligente !

 

« Le « Crata Repoa » (en rapport avec Frédéric II de Prusse) avait instauré sept grades « égyptiens » dont le 6ème grade « Astronomus » mettait le récipiendaire en garde contre les astrologues et les horoscopes ! »

Grande sagesse !

 

 

5 - la sœur de Frédéric II Wilhelmine, Margravine de Bayreuth et son Théâtre des Margraves.

 

Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse, margravine de Bayreuth, fille aînée du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, et sœur du grand Frédéric II de Prusse, née le 3 juillet 1709, morte le 14 octobre 1758.

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelmine_de_Bayreuth

 

Nous verrons dans ce lien ci-dessus qu’elle aussi a beaucoup souffert de son Père « le roi-Sergent » et que seul son Frère la consolait et la protégeait.

 

 

Vraiment, cette famille est étonnante car elle aussi fut musicienne et même compositrice :

 

https://www.youtube.com/watch?v=H7V-4Znp5ns

Et écrivit même un opéra, Argenore.

 

Ses mémoires sont célèbres.

 

Mais en ce qui nous concerne c’est elle qui a fait construire le magnifique théâtre rococo de Bayreuth.

Achevé en 1748, l'opéra des Margraves est l'un des derniers théâtres baroques dans son état d’origine. Avec son intérieur sur trois étages, il compte parmi les plus belles salles de théâtre du monde.

 

 

FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND

Et qu’il ne faut pas confondre évidemment avec le Festspielhaus que Wagner fera construire dès 1872. Voir Nietzsche : 4è "Considération inactuelle" - 1.

 

En plus la Margravine fit construire un petit théâtre rococo - que j'ai visité, par une pluie battante - dans la campagne de Bayreuth.

Le village de Sanspareil avec le château de Zwernitz est situé dans le parc naturel de la forêt franconienne Suisse-Veldenstein, à environ 20 km de Bayreuth à l'est et à 16 km de Kulmbach au nord-est. Dans la partie nord du Jura de Franconie, il est niché contre une étroite roche dolomitique (environ 470 à 500 m d'altitude [1]).


 
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
FREDERIC II de PRUSSE dit LE GRAND
Les jardins sont inspirés du Télémaque de Fénelon.
Les jardins sont inspirés du Télémaque de Fénelon.

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